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Résumé :
Des conseils pour profiter au mieux de Mageia autonome à partir d’un périphérique de stockage amovible (clé USB, carte SD, CompactFlash…) avec une partition persistante qui conserve les mises à jour et les paramètres du système, ainsi que les fichiers des utilisateurs, le tout étant éventuellement chiffré.

Contents

Démarrage rapide

Cette page est longue, soyez rassurés, elle est fondamentalement facile :

Téléchargez une image ISO de Mageia autonome, branchez une clé USB récente à votre ordinateur, démarrez Mageia Isodumper, sélectionnez la clé, sélectionnez l’ISO, le type de partition persistante, et éventuellement l’option « chiffrer une partition », cliquez sur OK ! Et c’est tout.

Pour le téléchargement et la vérification, voir cet article.

Le reste de cette page vous aide à améliorer votre expérience avec MAgeia autonome de différentes manières.

Pour les problèmes avec le support autonome voir Errata pour Mageia 8, Mageia 9. - Notez que la persistance fait partie des solutions :)

Vous êtes à court d’outils pour créer la persistance

Si vous n’utilisez pas déjà Mageia, vous n’avez pas IsoDumper pour créer la partition de persistance.

Utilisez alors un autre outil pour créer un support autonome standard de Mageia 8 ou ultérieur sans persistance, puis continuez en créant la partition persistante en utilisant uniquement l’ISO autonome que vous venez de créer, ajouter éventuellement une partition swap ou d’autres partitions. Voir Partitionnement personnalisé.

Une autre solution consiste à utiliser une Mageia 8 autonome comme outil, voir partitionnement personnalisé et notez-le [1] ici.

Avantage la persistance

  • Stocker votre travail, vos identifiants, vos paramètres.
  • Le lancement est plus rapide et plus facile. Pas de questions au sujet du lieu, de l’heure, du réseau… à paramétrer, vous pouvez surfer sur le net, atteindre votre nuage… rapidement et vous pouvez configurer le démarrage automatique du navigateur web. Il suffit d’enficher la clé USB, d’allumer l’ordinateur…
  • Avoir votre imprimante et d’autres périphériques et services installés, p. ex. la synchronisation des fichiers.
  • Ajouter un programme comme il vous convient.
  • Mises à jour des fonctionnalités des programmes.
  • Mises à jour de sécurité, notamment du système et de votre navigateur web.
  • Comme celle-ci n’utilise plus le système de fichiers en mémoire vive, il a plus de chances de travailler sur des machines ayant une faible quantité de mémoire vive. (Comme un système installé de façon conventionnelle).
  • Si vous avez vraiment besoin d’utiliser un des pilotes propriétaires, il est inutile de le reconfigurer à chaque redémarrage. C’est particulièrement important si vous avez besoin du pilote wl Broadcom, car souvent, il fonctionne uniquement après un redémarrage.
  • Le programme d’installation autonome inclura toutes les mises à jour dans l’installation. Ainsi que les fichiers des utilisateurs, les paramètres, etc. (mais il utilisera toujours le nouveau partitionnement).

Le chiffrement

Depuis Mageia 8, vous avez la possibilité de chiffrer la partition persistante !

Nous vous encourageons fortement à utiliser le chiffrement ! Si vous ne le faites pas, il est très facile pour quelqu’un d’autre de lire vos fichiers, y compris les identifiants de connexion à divers comptes. Vous ne voulez pas que quelqu’un vole votre identité lorsque vous avez perdu votre clé USB.

Lorsque le système autonome démarre, il demande une clé de déchiffrement. De plus, lorsque vous branchez le stockage sur un ordinateur fonctionnant avec Mageia ou un système équivalent, il vous sera demandé cette clé de déchiffrement pour pouvoir lire ou écrire vos fichiers. Si cette clé est erronée, le contenu persistant est illisible.

Les aspects positifs

Vous savez que tout ce que vous faites est sauvegardé de manière chiffrée : la configuration du réseau, vos fichiers, les ouvertures de session utilisées par les programmes, vos documents… (Y compris les binaires des programmes ou bien les mises à jour qui sont ajoutées…)

Les aspects négatifs

  • Même lorsque le système installe un noyau mis à jour, il peut seulement lancer celui d’origine.
  • En cas de défaillance du système de fichiers (retrait accidentel, écrasement par un autre système, appareil défectueux), il faut faire appel à des spécialistes pour récupérer le contenu. Dans le cas d’une partition persistante non chiffrée formatée en ext4, il existe plusieurs outils pour récupérer le contenu non écrasé.

Conclusion

Choisir de chiffrer la partition persistante avec Isodumper est une solution à la fois facile et sûre. Toutefois, dans certains cas, vous pouvez préférer utiliser une solution de chiffrement pour les dossiers et fichiers. Une alternative est de faire un Partitionnement personnalisé et d’avoir une partition chiffrée séparée uniquement pour certains fichiers de l’utilisateur.

Disponibilité

  • Mageia 8 et ultérieures : Toutes les ISO autonomes fonctionnent avec la persistance avec ou sans chiffrement. Autre nouveauté, Les versions 8 et ultérieures de Mageia prennent en charge la persistance F2FS.
  • Mageia 7.1 : Toutes les ISO autonomes fonctionnent avec la persistance. Pas de chiffrement pour La version 32 bits qui nécessite une correction après la mise à jour.
  • Mageia 6.1 64 bits, à peine pris en charge, officieux, peu testé. La persistance fonctionne, mais présente au moins les inconvénients suivants : 1) effectue des vérifications du système de fichiers à chaque démarrage en raison d’un arrêt inapproprié, mais toutes les écritures devraient avoir été effacées, donc devraient être acceptables. 2) vous pouvez installer des mises à jour du noyau, mais le système autonome démarrera toujours depuis le noyau d’origine.

Méthodes alternatives

Mageia peut être installé sur un support amovible comme vous le feriez sur un disque dur.

Vous pouvez faire tourner une ISO autonome personnalisée qui contient les mises à jour des paquets, les programmes supplémentaires selon vos goûts, supprimer les programmes et les langues qui vous sont inutiles… Ce procédé peut aussi être utilisé avec la persistance conformément à cette page.

Une manière différente pour créer un USB autonome Mageia.

Pages apparentées

Notes de versions : Mageia 9, Mageia 8, Mageia 7. Veuillez consulter aussi les Erratas.

Persistance avec les périphériques USB

Isodumper installe l’ISO sur un support amovible et éventuellement la partition persistante, le cas échéant chiffrée.

Vous pouvez utiliser dd pour installer une ISO autonome sur une clé USB sans la persistance, et ensuite utiliser diskdrake.

diskdrake est nécessaire pour ajouter de la persistance au système autonome non persistant, ou pour faire du partitionnement personnalisé.

Pourquoi la plupart des outils, y compris diskdrake dans Mageia 7, sont incapables de voir les partitions et le contenu de la version autonome :mga#27778#c6

Choisir le support de stockage

Pour la persistance, il est très important que l’unité de stockage ait une vitesse d’écriture et de lecture élevée. Surtout pour la gestion des paquets, mais certains programmes peuvent aussi être affectés.

Quelques résultats mesurés concernant la vitesse de stockage -- Vérifiez si votre périphérique est présent – ou ajoutez-le.

Comment tester la vitesse de stockage -- Mageia dispose des outils empaquetés

Choisir l’image ISO

Nous proposons quatre versions autonomes pour chaque version de Mageia : Trois environnements de bureau différents préinstallés : Plasma, Gnome, et Xfce. Toutes les trois en 64 bits, auxquelles s’ajoute Xfce en version 32 bits.

Grâce à la persistance, vous pouvez, au démarrage du système, ajouter n’importe quel environnement de bureau Mageia. Le choix se porte donc sur la compatibilité, la vitesse et l’utilisation de moins d’espace.

Quel environnement

Je vous suggère Xfce, indépendamment de ce que vous allez utiliser plus tard.

Parce que toutes les mises à jour de la version préinstallée prennent de la place comme si elles étaient nouvellement installées ! La raison en est que l’espace, où se trouve tout paquet préinstallé, est en lecture seule.

Donc, si vous choisissez Plasma, qui est énorme, et que les mises à jour de Plasma soient nombreuses, les anciennes versions occuperont beaucoup de place dans l’ISO Plasma autonome.

En tout état de cause, même si vous souhaitez normalement utiliser Plasma ou Gnome, il est bon d’avoir Xfce comme solution de secours, car il peut être utilisé sur des ordinateurs avec USB2, CPU lent, faible quantité de RAM.

Installez un autre environnement de bureau par la suite (si vous le souhaitez) comme Gnome ou Plasma ou un autre environnement que nous proposons, après avoir mis à jour le système.

32 (i586) ou 64 bits (x86_64)

Le 64 bits fonctionne un peu plus vite, à utiliser si vous n’avez jamais besoin de faire fonctionner un ordinateur 32 bits avec ce support.

La version 32 bits est la plus adaptée aux ordinateurs. C’est légèrement plus petit, ce qui permet d’économiser un tout petit peu d’espace de stockage, de mémoire vive et de temps de chargement.

Créer une persistance en utilisant seulement le système autonome

Ceci fonctionne uniquement sur Mageia 8 autonome 64 bits. Pour les autres versions, voir Créer une Clé USB autonome avec une persistance personnalisée.

  1. Lancer le système autonome depuis votre bureau
  2. Utiliser diskdrake pour créer une partition ext4. (En fait, presque n’importe quel type ; vous définissez le type final à l’étape 4.) Gardez un peu d’espace libre si vous prévoyez d’utiliser des Partitions supplémentaires. Si vous voulez qu’elle soit chiffrée, cochez la case et indiquez la clé de chiffrement. – Et sauvegardez-la précieusement !
  3. Fermer diskdrake, Redémarrer (*)
    • Si vous avez opté pour le chiffrement, il vous demandera la clé après le menu de démarrage.
  4. De retour dans diskdrake : sélectionnez le mode Expert, Type : définissez le type désiré (p. ex. ext4, Btrfs, ou F2FS), Label : mgalive-persist, formater, fermez diskdrake.
    • Pour F2FS : diskdrake ne sait pas l’étiqueter, donc utilisez mkfs.f2fs selon Étiquetage F2FS ci-dessous, puis revenez ici.
  5. Redémarrer
  6. Continue at Premier amorçage avec la persistance.

(*1) Une bizarrerie : à ce stade, diskdrake refuse de formater la partition. Normalement, ce n’est pas un problème, mais par exemple, si vous remplacez une partition de persistance avec un autre type ou une autre taille, au prochain démarrage, il peut utiliser l’ancienne persistance qui est toujours là parce qu’elle n’a pas été formatée, et qu’elle est au même endroit. Même les partitions chiffrées peuvent être de retour ! Solution : Redémarrer sans la persistance.

(*2) En essayant une nouvelle fois sur Mageia 8, j’ai découvert qu’il suffisait de fermer diskdrake et de le relancer pour qu’il réussisse cette fois à passer au point suivant sans redémarrage.

Étiquetage F2FS

diskdrake ne sait pas étiqueter F2FS, alors fermez diskdrake et étiquetez-le manuellement. Vérifiez d’abord comment cette partition est référencée : Exécuter blkid|grep f2fs, et utilisez la première partie de la ligne retournée selon les exemples ci-dessous, mais remplacez « sdXN » par la partie concernée, dans mon cas sdb5.

Si vous n’utilisez pas le chiffrement, exécutez une commande telle que :

mkfs.f2fs -f -l mgalive-persist /dev/sdXN

Si vous utilisez le cryptage, elle commence par "/dev/mapper", alors votre commande sera la suivante :

mkfs.f2fs -f -l mgalive-persist /dev/mapper/crypt_sdXN

Suppression ou recréation de la persistance sur un même support autonome

Pour supprimer la persistance, il suffit de démarrer sans elle, de lancer diskdrake, et de supprimer la partition.

Pour créer une nouvelle persistance à présent, vous pouvez continuer à partir du point 2 du chapitre précédent.

Procédure de mise à jour pour le support autonome

Comment créer un système autonome mis à jour à partir de zéro.

  1. Choisir le support de stockage.
  2. Choisir l’image ISO.
  3. Utilisez Isodumper pour mettre l’ISO sur le support de stockage, cochez persistance, et éventuellement le chiffrement pour Mageia 8 et les versions ultérieures. (Sinon, effectué un partitionnement personnalisé)
  4. Démarrez. Au premier démarrage, vous sélectionnez la langue, etc.
  5. Pour un fonctionnement plus fiable, utilisez une connexion filairel, qui devrait fonctionner sans autre configuration. Si la connexion filaire est indisponible, configurez une connexion wifi. Notez qu’un redémarrage est parfois nécessaire pour que le wifi fonctionne.
  6. Ouvrez un terminal pour entrer les commandes suivantes :
  7. Devenez utilisateur root, dans /root : /bin/sudo -i
  8. Supprimer les paramètres linguistiques inutiles /!\Prudence/!\ : remove-unused-packages Désélectionner pour conserver les pilotes matériels, et laisser faire. Pour plus d’informations à ce sujet, et éventuellement d’autres choses à retirer, voir Supprimer des paquets.
  9. Ajoutez les dépôts automatiquement (*) : urpmi.addmedia --distrib --mirrorlist OU indiquer votre mirroir favori urpmi.addmedia --distrib http://ftp.accum.se/mirror/mageia/distrib/9/i586 (éditer ce qui suit !). Ou utilisez le centre de contrôle Mageia pour ajouter des dépôts.
    S’il y a des problèmes lors de l’ajout de média ou de la mise à jour, solutions pour Mageia 7 & 8, Mageia 9'.
  10. Mettre à jour : urpmi --auto-up --auto
  11. Pour Mageia 7.1 uniquement, exécutez à nouveau la fonction remove-unused-packages car la version mis à jour retire davantage de paquets.
  12. Si vous n’êtes pas Anglais, mais que vous souhaitez également avoir la langue anglaise, ajoutez : urpmi locales-en autocorr-en hunspell-en hyphen-en mythes-en
  13. Si vous utilisez Mageia 7 32 bits, lisez La mise à jour de Mageia 7 autonome 32 bits ne démarre pas. Vous pouvez dès maintenant avant de redémarrer, résoudre le problème de démarrage pour la mise à jour de Mageia 7 32bits.
  14. Redémarrage. Si l’option de menu pour redémarrer échoue, dans le terminal saisir reboot.

Après un redémarrage réussi, personnalisez vos réglages, installez d’autres environnements de bureau, d’autres gestionnaires de connexion, les programmes que vous souhaitez. Peut-être donnez un mot de passe à « Live » et créez un utilisateur invité. Avant ou après, il peut être judicieux de sauvegarder le dossier memory.

(*) Les deux dépôts Live par défaut sont intégrés dans l’ISO et restent activés. Ils contiennent les paquets nécessaires pour installer les pilotes propriétaires et les chargeurs d’amorçage. Vous pouvez lister leur contenu en utilisant urpmq --list --media 'Live'. Ils sont à conserver dans le cas où vous auriez besoin de pilotes pour vous connecter. « Supprimer » ce qui se trouve dans le dépôt ISO ne permet pas de gagner de l’espace supplémentaire.

Personnaliser l’ISO autonome

Pour les personnes intéressées, il est possible de faire tourner des images ISO personnalisées ou mises à jour.

Sa taille peut-être considérablement réduite du seul fait qu’il est inutile d’inclure toutes les traductions. Cette seule modification sur l’ISO autonome Xfce permettra d’économiser plus de 800 Mo. Vous pouvez exclure des programmes qui vous sont superflus, ajouter ceux dont vous avez besoin, utiliser un autre bureau, configurer l’arrière-plan du bureau…

Les ISO personnalisés prennent en charge également la persistance.

Voir Réaliser les ISOs Autonomes, utilise draklive2, est un outil de création d’image ISO contenant un système Mageia autonome (ou « ISO autonome » en abrégé). L’image est un ISO hybride, ce qui lui permet d’être utilisée à la fois avec des supports optiques et une variété de mémoires flash.

Astuces pour la persistance

Les bases

Dans la partition persistante, vous trouvez le dossier memory. Il contient tous les changements de l’ISO autonome ordinaire : paramètres, documents, journaux système, modifications, nouveaux programmes et mises à jour… Dans son sous-dossier /home, vous trouvez le ou les sous-dossiers de votre ou vos utilisateurs et les documents comme sur une installation traditionnelle. Les autres sous-dossiers contiennent les modifications apportées au système initial, dans une présentation classique, et bien que vous puissiez par exemple atteindre memory/etc/, vous devez utiliser le chemin normal /etc/...

Si le dossier memory est manquant ou a été renommé, il sera automatiquement créé au démarrage.

Modifier la partition persistante

Attention !
Cela doit être fait lorsque la partition persistante est inutilisée, par conséquent, soit vous démarrer en évitant d’exploiter la partition persistante, soit vous branchez le support autonome sur un autre système pour l’éditer.

Pour tout sauvegarder (mises à jour, réglages, documents…), vous pouvez copier le dossier mémory. Pour être sûr de tout récupérer, et conserver la date et la propriété ! Un moyen est d’utiliser la commande cp avec l’interrupteur –a.

Exemple : branchez votre support autonome sur votre système Mageia habituel, montez la partition mgalive-persist, et dans une console, en tant qu’administrateur :

cp -a run/media/Utilisateur_de_la_machine/mgalive-persist/memory/ /Où/vous/le/voulez/

Adaptez les liens comme il se doit. La partie « run/media/Utilisateur_de_la_machine/ » est issue de l’utilisation de dolphin pour le montage.

Vous souhaiterez peut-être faire une sauvegarde après avoir configuré et mis à jour le support avant d’ajouter vos programmes et documents personnels.

Déplacer, dupliquer

Tout

N’importe quel système Mageia autonome basé sur le même fichier ISO autonome peut remplacer l’ensemble du dossier mémory.

Vous pouvez donc copier, remplacer, synchroniser le dossier memory entre ces supports. (Rappelez-vous simplement que les systèmes doivent être à l’arrêt, pour reproduire la totalité et conservez la propriété, le temps, etc.)

Remarque :
Vous voudrez peut-être omettre/supprimer tout fichier swap important si vous en avez un, pour économiser de l’espace, et le recréer sur la cible.

Cela facilite le déplacement vers des périphériques de stockage soit plus grands ou plus petits et de types différents, permet de faire des supports autonomes sur mesure pour la famille et les amis, et grâce au partitionnement personnalisé, vous pouvez ajouter une autre partition, un système de fichiers différent, choisir le chiffrement ou non…

Fichiers utilisateurs

Avec des systèmes autonomes basés sur différentes images ISO, vous pouvez déplacer uniquement le dossier memory/home en toute sécurité. (Les procédures de configuration habituelles s’appliquent éventuellement pour les différents utilisateurs).

Fichier swap dans une partition persistante

Même quelques centaines de mégaoctets de swap font une grande différence sur les systèmes avec une petite RAM. De plus, le simple fait de disposer de swap permet au noyau de travailler un peu plus efficacement.

L’ajout de swap sous la forme d’un fichier au lieu d’une partition swap présente des avantages :

  • Il peut facilement être mis en œuvre sans repartitionnement.
  • Vous pouvez naturellement le retirer pour gagner de l’espace pour les fichiers en cours d’exécution. Et recréer aisément une taille différente.
  • Comme le système autonome ne peut pas démarrer avec LVM, c’est le moyen d’avoir un swap chiffré sans entrée de clé supplémentaire.

Comment créer un fichier d’échange fonctionnel

Vous trouverez ci-dessous des sous-chapitres par type de système de fichiers choisi pour la persistance, allez-y, puis revenez ici.

Vérifiez que le swap fonctionne

Pour voir si le swap est actif, vous pouvez, en tant que root, émettre l’un des codes suivants swapon, free -h, grep -i swap /proc/meminfo

Suppression / modification de la taille du fichier swap

1. Retirez-le : démonte tous les fichiers swap

$ swapoff -a

par exemple ext4 et F2FS

$ rm /swapfile

par exemple Btrfs

$ rm /swap/swapfile

Gardez les points de montage et le fstab tels quels, pour les réutiliser chaque fois que vous voulez créer un nouveau swap. Le système démarrera sans fichier swap immédiatement.

2. Créez un nouveau disque comme vous l’avez fait auparavant, de la taille que vous voulez. Pas besoin de nouveaux points de montage ou d’éditer fstab.

3. Si vous voulez l’utiliser immédiatement, en tant que root swapon -av active tous les swap configurés et disponibles.

Plus d’un fichier swap

Vous pouvez avoir plus d’un fichier d’échange, de sorte que vous pouvez rapidement réduire l’échange total si nécessaire sans supprimer tous les swap : Créez-les comme le premier, mais utilisez un nom différent (Par exemple, « swapfile2 ».) et ajoutez une ligne à fstab similaire à la précédente. Pour activer/désactiver l’un d’entre eux à tout moment, utilisez swapon/swapoff avec le chemin complet, par exemple : swapon -av /mnt/mgalive-persist/memory/swapfile2 / swapon -av /swap/swapfile2. swapon liste tous les swaps actifs, y compris le chemin, la taille et la taille actuelle utilisée.

Fichier swap sur persistance ext4

Créer un fichier swap

$ /bin/sudo -i
[sudo] Mot de passe de utilisateur:

Pour la taille=1GiB (1ki fois 1MiB). (plus fiable que fallocate)

# dd if=/dev/zero of=/swapfile bs=1M count=1k

Identifié comme swap

# mkswap /swapfile

Protège le fichier swap

# chmod 0600 /swapfile

Ajoutez-le à fstab
Le noyau ne peut pas utiliser le swap sur un périphérique en boucle, nous devons donc laisser fstab monter la partition de persistance, et ensuite le fichier swap dedans. Nous devons donc créer un point de montage pour la partition de persistance, en tant que root :

# mkdir /mnt/mgalive-persist
.

/swapfile est dans le système de fichiers des partitions de persistance adressé comme /memory/swapfile. Le chemin complet sera donc /mnt/mgalive-persist/memory/swapfile.

L’UUID est le moyen le plus fiable d’identifier les partitions. Pour voir l’UUID de votre partition de persistance, écrire : blkid|grep "persist".

Éditer votre /etc/fstab comme ci-dessous mais utilisez le numéro UUID de la sortie de blkid ! La première ligne est originale, gardez-la comme ça. Ajoutez la deuxième ligne pour monter la persistance directement comme périphérique de bloc, et la troisième pour le fichier d’échange.

none / overlay defaults 0 0 UUID=a0406603-49e3-4908-820d-65736dd55f24 /mnt/mgalive-persist ext4 defaults 0 0 /mnt/mgalive-persist/memory/swapfile none swap sw 0 0

Vérifiez que cela fonctionne

# mount -a

Effectue les montages selon /etc/fstab

# swapon -av

Active le swap, verbeux

# swapon

Affiche l’utilisation actuelle du swap

Fichier swap sur persistance F2FS

Comme ci-dessus pour ext4, avec 2 changements :

  1. Après la commande dd, exécuter chattr +C /swapfile Majuscule "C" = noCOW file mode
  2. Dans le fichier fstab, écrire « ext4 » à la place de « f2fs ».

Fichier swap sur persistance Btrfs

Sur quel périphérique de bloc se trouve notre « mgalive -persist » ?

$ blkid|grep persist
/dev/mapper/crypt_sda5: LABEL="mgalive-persist" UUID="85979785-4e84-4489-9d62-0a1bd9c0811f" UUID_SUB="6fb0761f-127e-45cb-85b6-b1bebab38ddf" BLOCK_SIZE="4096" TYPE="btrfs"

Créer un sous volume "@swap" dans mgalive-persist
Utilisez le point de montage /dev/... issu de la sortie blkid ! (dans cet exemple, il est chiffré, donc /dev/mapper/crypt_sd..)

$ /bin/sudo -i
[sudo] password for user:
# mkdir /mnt/x
# mount /dev/mapper/crypt_sda5 /mnt/x
# btrfs sub create /mnt/x/@swap
# umount /mnt/x
# rmdir /mnt/x

Créer le point de montage, et monter le sous-volume

# mkdir /swap
# mount -o subvol=@swap /dev/mapper/crypt_sda5 /swap

Créer le fichier swapfile

# touch /swap/swapfile

Majuscule "C" = noCOW file mode (pas de copie en écriture mode fichier)

# chattr +C /swap/swapfile

« 4g » = 4 GiB

# fallocate /swap/swapfile -l4g

Identifier le swap

# mkswap /swap/swapfile

Autorise la lecture et l’écriture

# chmod 600 /swap/swapfile

Essayer de l’utiliser maintenant. Affiche le mode verbeux. Une erreur ?

# swapon /swap/swapfile -v


Ajouter deux lignes au fichier /etc/fstab
Voici le contenu du fichier /etc/fstab après cette modification : la première ligne est originale, ajoutez la seconde pour monter le sous-volume et la troisième pour le fichier swap. Utilisez le numéro d’UUID de la sortie blkid ci-dessus.

none / overlay defaults 0 0 UUID=85979785-4e84-4489-9d62-0a1bd9c0811f /swap btrfs subvol=@swap 0 0 /swap/swapfile none swap sw 0 0

Tester avant le redémarrage

# swapoff -a
# umount /swap

Effectuer les montages en fonction du fichier /etc/fstab

# mount -a

Vérifier les attributs… L’attibut « C » est défini

# lsattr /swap/swapfile
---------------C---- /swap/swapfile

Monter tous les fichiers swap disponibles, en mode verbeux

# swapon -av

Affiche l’utilisation actuelle du swap

# swapon

Partitionnement personnalisé

Très rarement nécessaire, mais pour des besoins particuliers, vous pouvez configurer les partitions manuellement de plusieurs façons. Voici le principe de base :

  • Mageia Live utilise automatiquement une partition nommée mgalive-persist comme stockage. Il recherche cette partition uniquement sur le périphérique sur lequel il démarre. (Cela lui évite d’utiliser la mauvaise persistance, c’est-à-dire s’il y a plus d’un périphérique avec la persistance branchée). Il est testé avec les systèmes de fichiers ext4, Btrfs, et F2FS. Lorsqu’il est créé par IsoDumper, le système de fichiers est ext4.
  • Vous pouvez créer n’importe quelle autre partition, à savoir une partition d’échange ou une partition formatée pour partager l’espace lorsque le périphérique est branché sur un autre système d’exploitation.
Attention !
Assurez-vous de ne pas définir un UUID ou un label de partition identique à quelque chose d’autre sur le système en cours d’exécution, ou tout autre système auquel il sera attaché ou sur lequel il sera lancé, car cela pourrait créer une confusion dans le montage et l’utilisation des systèmes de fichiers. Voir [1] (Exception : Toujours nommer la partition persistante mgalive-persist).
  • Pour toute partition chiffrée LUKS, on vous demandera au démarrage la clé pour chacune d’entre elles. mgalive-persist peut être chiffrée.
  • LVM n’est pas pris en charge
  • Avant Mageia 8, le chiffrement de mgalive-persist n’est pas pris en charge.
  • Ne modifiez jamais rien concernant mgalive-persist pendant qu’il est en cours d’utilisation.

Créer une Clé USB autonome avec une persistance personnalisée

  1. Choisissez l’ISO et le périphérique de stockage.
  2. Écrivez l’ISO autonome sur le périphérique en utilisant IsoDumper. N’activez pas la persistance.
  3. Utilisez Mageia 8 (pour Mageia 8 autonome voir [1]) pour l’étape suivante ;
  4. Démarrez diskdrake : [2] pour créer la partition persistante.
    • Taille : Peut-être laisser un emplacement vide à la fin du stockage pour Partitions supplémentaires).
    • Tapez : p. ex. ext4, Btrfs, ou F2FS [3]
    • En option : sélectionnez pour chiffrer, entrez (et mémorisez !) la clé de chiffrement.
    • Important : Définissez l’étiquette de mgalive-persist. (Pour F2FS voir Étiquetage F2FS)
    • PRUDENCE : Lorsque vous quittez diskdrake, NE PAS le laisser sauvegarder fstab (car il modifierait alors le fstab du système en cours d’exécution).
  5. Quitter diskdrake. [4]

[1] À propos du système en cours d’exécution

  • Si vous utilisez un autre système autonome comme outil, ne PAS utiliser celui créé à partir du même ISO que votre système autonome personnalisé cible – (le même UUID des partitions peut confondre les outils et le noyau). Par exemple, démarrez sur système autonome Plasma pour partitionner système autonome Xfce.

[2] À propos de la partition

  • L’ordre suggéré des partitions facilite l’extension de la partition de persistance si nécessaire.
  • Utiliser le mode expert dans diskdrake (Cliquer sur le bouton « mode expert » en bas à droite) pour pouvoir accéder à plus de fonctions comme l’étiquetage, et à plus de systèmes de fichiers.
Attention !
Dans cette étape, si diskdrake demande : Désirez-vous enregistrer les changements dans fstab? Non. Car cela pourrait rendre votre système en cours d’exécution non amorçable !

[3] Choix du système de fichiers
ext4 est votre choix si vous accordez la plus grande importance à la fiabilité. C’est le plus répandu parmi les différents systèmes *nix et les outils de réparation et de récupération, afin que les fichiers soient accessibles lorsqu’ils sont connectés à un autre système unix, et pour récupérer les fichiers si le système de fichiers est cassé.
Btrfs est plus optimisé pour les mémoires flash que ext4 et fonctionne donc un peu plus rapidement et avec moins d’usure.
F2FS est encore plus optimisé pour le flash, probablement plus rapide et s’use moins, mais est le plus fragile et à moins de possibilités de réparation. C’est celle qui est le plus en développement. Attention : le format du disque a varié avec le noyau. Soyez restrictif quant à l’utilisation de cette partition depuis un autre système : Les données contenues sur les partitions F2FS peuvent devenir inutilisables si la version du noyau de la machine en cours d’exécution est plus ancienne que celle utilisée pour créer la partition. (Sources ArchWiki)

Tous trois utilisent le journal pour la résilience. Les nombreuses options permettant de les modifier, et les systèmes de fichiers alternatifs sont hors de portée de ce document, comme l’intéressante fonctionnalité d’instantané de Btrfs, et la compression et le chiffrement au niveau des fichiers ou des dossiers.

[4] Ne pas quitter si le système autonome est une Mageia 7.1 64 bits
Parce que là, diskdrake ne peut pas travailler sur ses propres partitions. Au lieu de cela, utilisez-le diskdrake en cours d’exécution pour créer éventuellement des partitions d’échange et de partage. Passez ensuite au chapitre Partitions supplémentaires.

Premier amorçage avec la persistance

La première fois que vous choisissez une langue, acceptez la licence, sélectionner le clavier…

  1. Supprimez les traductions inutiles (ceci permet également de vérifier si votre stockage est rapide), voir Procédure de mise à jour pour le support autonome.
  2. Configurer le réseau, configurer les dépôts, mettre à jour le système.
  3. Redémarrer. Cela devrait maintenant aboutir au bureau sans poser de questions (à l’exception de la clé de cryptage optionnelle).

Partitions supplémentaires

Naturellement, vous devez avoir réservé de l’espace pour cela lorsque vous avez créé la partition de persistance.

Effectuez ces actions en utilisant diskdrake sur le système autonome démarré. Laissez diskdrake enregistrer les changements dans fstab s’il le demande.

Exception : Si c’est Mageia 7.1 64 et que vous avez déjà ajouté des partitions comme indiqué [4] ci-dessus, vous devez maintenant les enregistrer dans fstab. Actuellement, cela est hors de portée pour cette page wiki.

Bizarrerie : diskdrake ne parviennent pas à créer et à formater dans la même session. Donc, créez d’abord la ou les partition·s que vous désirez, redémarrez, puis lancez à nouveau diskdrake, définissez à nouveau le type des partitions, et formatez-les.

Bizarrerie : Défaillance de la partition swap À FAIRE Solution : utiliser fichier swap.

Partition swap

La partition swap est utile sur les ordinateurs avec peu de RAM, ou si vous voulez mettre votre système en hibernation.

Une partition d’échange doit être chiffrée comme toute autre partition. Au démarrage, on vous demandera la clé pour chaque partition chiffrée. Le conseil est d’utiliser la même clé.

Vous trouverez probablement qu’un fichier swap répond mieux à vos besoins qu’une partition.

Indépendamment du type de swap, vous pouvez vouloir définir un swap faible, ce qui est hors de portée de cet article. Faites une recherche sur le web.

Il va sans dire que vous ne devez utiliser le swap que sur un périphérique de stockage rapide et suffisamment grand.

Partition pour le partage des fichiers

D’autres systèmes d’exploitation bien connus ainsi que d’autres périphériques sont incapables de lire ext4, Btrfs, F2FS, etc.

Vous souhaitez donc avoir une partition formatée pour partager du contenu avec eux ? Créez alors une partition NTFS ou FAT32. Formatez-la et nommez-la convenablement, par exemple FAT32-share. Sélectionnez éventuellement un point de montage, p. ex. /media/FAT32-share. Default fstab options are OK: default,nofail,umask=000 0 0 (n’importe quel utilisateur, ignorez-le s’il a un problème (effacement accidentel ou autre).

Une captured'écran de Mageia 8 autonome démarré avec diskdrake et fdisk -l montrant le partitionnement personnalisé : une partition FAT32 en plus de la partition mgalive-persist ext4 chiffrée.

Brancher sur d’autres systèmes d’exploitation

  • Il semble n’y avoir aucun problème pour utiliser les partitions de style Microsoft qui ont été ajoutées.
  • Comme Mageia, d’autres systèmes permettent aux utilisateurs d’accéder facilement à la partition ESP, sans pour autant y modifier quoi que ce soit !
Attention !
Certaines versions de Microsoft Windows (R) affichent une boîte de dialogue demandant de formater « mgalive-persist » « pour le rendre utilisable ». Ne le faites pas !

Les outils alternatifs

Vous pouvez aussi utiliser dd, fdisk et mkfs. L’usage est hors de propos pour cet article, mais un exemple est donné ici. Soyez très prudent, car il est facile de se tromper dans la saisie et de détruire votre système en fonctionnement.

Installer votre système Autonome

Vous pouvez installer une copie du système Autonome, avec ou sans vos modifications, sur un disque dur du PC ou sur une autre mémoire amovible. Vous avez un contrôle total sur le partitionnement comme si vous utilisiez un outil d’installation classique. Si vous souhaitez supprimer ou ajouter des paquets, vous le faites au démarrage du nouveau système.

Voir Installation sur un media amovible, outil d’installation autonome

Option de démarrage

Les principaux éléments du menu de démarrage sont décrits ici.

Nous expliquons ci-dessous quelques options plus avancées.

Noyau d’origine

Si [F1] est affiché, vous pouvez l’utiliser pour basculer entre le démarrage du noyau original dans l’ISO Autonome, ou la dernière en date dans la persistance. (Le texte après [F1] permet de basculer entre « original » <-> « latest »).

Ligne de commande de démarrage

Vous pouvez modifier la ligne de commande de démarrage du noyau : Appuyez sur e, utilisez les touches fléchées pour sélectionner la ligne commençant par "$linux". Comme c’est une longue ligne, elle peut généralement s’afficher sur deux ou plusieurs lignes de texte.


Exemple général

Retirez les termes splash quiet pour voir une sortie texte sur la façon dont le démarrage se déroule. Pour d’autres options, voir Comment ajouter des options au noyau. Dans certains cas, elles peuvent aider à résoudre des problèmes graphiques ou d’autres problèmes matériels.

Ne pas utiliser la persistance

Comment : Ajouter mgalive.overlay=ram à la ligne de commande de démarrage. Ceci est une Mageia autonome spéciale, disponible à partir de Mageia 8 beta 2.

Quand : Peut-être qu’une mise à jour a empêché quelque chose de fonctionner sur un ordinateur et que vous voulez essayer cette Mageia ISO autonome telle qu’elle était avant toute mise à jour. Ou vous voulez sauvegarder ou restaurer le dossier de persistance memory, ou modifier la partition mgalive-persist. Ou bien, vous voulez installer sur un ordinateur ou un autre support de stockage à l’aide du programme d’installation autonome sans effectuer les modifications que vous avez apportées.

Même lorsque vous démarrez sans utiliser la persistance, la partition est disponible pour le montage afin que vous puissiez accéder à vos fichiers.

Conseils

Exécuter la clé USB autonome sur des ordinateurs de moindre capacité

  • L’utilisation de la persistance permet d’économiser de la RAM par rapport à l’utilisation d’un ramdisk qui serait autrement utilisé.
  • Utilisez le swap pour libérer plus de RAM ajouter un fichier swap ou une partition : Partitionnement personnalisé. Quelques centaines de Mo suffisent sauf si vous voulez hiberner.
  • Utilisez un environnement de bureau léger tel que Xfce, ou l’un de nos environnements de bureau encore plus légers - IceWM est déjà installé dans tous les systèmes autonomes. Notez que vous pouvez avoir plusieurs environnements de bureau installés et à chaque connexion sélectionner celui à utiliser.
  • Utilisez des programmes qui consomment peu. Comme Falkon pour la navigation sur Internet, et Gwenview pour parcourir, recadrer et redimensionner les photos. (Même Xfce utilise par défaut des programmes qui consomment beaucoup, notamment Firefox et Gimp)

Attention

Même ISO -> UUIDs et étiquettes identiques

Naturellement. Mais il y a des complications :

N’utilisez pas deux clés USB créées à partir du même fichier ISO dans un système en même temps, car elles auront des étiquettes de volume racine et des UUIDs identiques. GRUB et le noyau Linux ne sauront pas laquelle utiliser. Faites attention lorsque vous copiez le contenu des périphériques.

Problèmes connus

Bien sûr, consultez les Erratas et notes de version.

Différence entre les options de Ext4

Certaines distributions récentes (y compris les installations de Mageia 9 jusqu’à la beta 2) [[Mageia 9 Errata-fr#La fonctionnalité C12 de ext4 n'est pas reconnue par les anciens outils fsck|utilisent une fonctionnalité ext4 que notre e2fsck actuel, fsarchiver, et le bootloader GRUB sur les ISOs autonomes de Mageia 8 et antérieures, ne gèrent pas.

Symptôme pour Mageia 8 autonome si la persistance utilise cette option : La sélection du noyau par l’option « F1 » du menu n’est pas disponible, mga#32006. (Le reste de l’opération de persistance semble fonctionner, mais il vaut mieux ne pas l’utiliser). Solution : Démarrer sans persistance, et ajouter (ou reformater) une partition de persistance pendant le fonctionnement de la clé USB autonome.

Notez également que Mageia 8 et les versions antérieures ne peuvent pas vérifier de telles partitions. mga#31641, et actuellement aucun fsarchiver de Mageia 8 ou 9 ne fonctionne pour le confirmer, voir fsarchiver dans cette section.

Veille Hibernation Redémarré

  • Note sur le bug de l'Hibernation (non vérifié pour Mageia 9)

Reformater (réutiliser) un système autonome

Les ISO autonomes sont des ISO (hybrides).

La signature du système de fichiers ISO perturbe de nombreux outils lorsque vous voulez reformater un stockage que vous avez utilisé pour le système autonome.

Qu’est-ce qui marche :

  • IsoDumper peut formater une partition, et ensuite d’autres outils peuvent fonctionner si vous avez besoin de plus.
  • Mise à jour de Diskdrake / Le programme d’installation de Mageia 8 et versions ultérieures lorsque vous sélectionnez « Effacer tout » pour utiliser tout le disque.
  • Outils en ligne de commande, c’est-à-dire utiliser wipefs pour effacer la partition iso9660.

Problèmes graphiques

Peut entraver le démarrage. Voir Les errata de Mageia 8.

Problèmes spécifiques à l’environement de bureau

Graphiques et réseau Gnome, Nemo sur Cinnamon 32 bits, artefacts Xfce à la connexion : Voir les Errata de Mageia 8.

Mageia 7

La mise à jour de Mageia 7 autonome 32 bits ne démarre pas

La mise à jour complète d’une installation autonome persistante 32 bits empêchera le démarrage. mga#27638

Solution de contournement pour démarrer : Utiliser le Noyau d’origine.

Au démarrage (ou avant le redémarrage après la mise à jour), vous pouvez effectuer les corrections suivantes.

Correction du problème de démarrage de la mise à jour 32 bits de Mageia 7 :
  1. Démarrage avec la persistance qui fonctionne (par la solution de contournement ci-dessus ou avant le redémarrage après la mise à jour).
  2. Ouvrez un terminal et saisissez les commandes suivantes
  3. Se connecter en tant qu’utilisateur root: /bin/sudo -i
  4. Télécharger le fichier de mise à jour : wget https://bugs.mageia.org/attachment.cgi?id=12009 -O mgalive-root.sh
  5. Rendez-le exécutable : chmod +x mgalive-root.sh
  6. Mettez-le en place : mv mgalive-root.sh /usr/lib/dracut/modules.d/90mgalive/ - confirmation de réécriture
  7. Avant de l’exécuter, mettez à jour la ligne suivante en fonction du dernier noyau installé !
    dracut -f /boot/initrd-5.7.19-desktop586-3.mga7.img 5.7.19-desktop586-3.mga7

Expiration du délai de suppression des paquets non utilisés

Sur un équipement lent et une ISO antérieure à Mageia 8 beta 2 : mga#27580 urpmi est tué par une attente prolongée (timeout) lors de la suppression des traductions. La base de données rpm est irrémédiablement endommagée.

Solutions de contournement : sont soit

  • De Ne Pas utiliser pas un stockage lent. Si vous rencontrez ce problème, vous voudrez de toute façon mettre à niveau le stockage…
  • Mettez à jour la version corrigée de drakxtools avant de l’utiliser. remove-unused-packages pour qu’il n’y ait pas de temps mort.
  • De Ne Pas utiliser remove-unused-packages avant la mise à jour complète, ou supprimez manuellement les traductions, quelques-unes à la fois (fastidieux) !