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Résumé : Cette page est la continuité de « Vérification des images ISO avant diffusion : 1re PARTIE » qui est devenu trop volumineux.
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Contents
- 1 Considérations relatives à l’amorçage multiple
- 2 Installation d’une image
- 3 Vérifier le système installé
- 4 Gérer et évaluer les mises à niveau du système
- 5 Enregistrer vos résultats
- 6 Choses à essayer lorsque les difficultés surviennent
Considérations relatives à l’amorçage multiple
Dans une machine virtuelle ou une machine de type BIOS, l’installation de l’amorçage peut sans risque adopter le MBR, son comportement par défaut.
Si vous utilisez une machine de ce genre avec un autre système, assurez-vous de sauvegarder la zone amorce en fonctionnement (Faire un test au préalable) quelque part sur le disque dur, où il peut être récupéré si nécessaire à l’aide d’un CD de secours. Pour enregistrer le MBR (sans la table de partition) du disque sda, faire en tant que root :
# dd if=/dev/sda of=/chemin/vers/NomDuFichier bs=446 count=1 |
Pour le restaurer, par ex :(sur le disque sda) en utilisant un CD de secours, vous devrez d’abord monter la partition contenant le MBR sauvegardé, puis de faire en tant que root :
# dd if=/chemin/vers/NomDuFichier of=/dev/sda bs=446 count=1 |
Pour les systèmes EFI, après l’installation, l’entrée NVRAM de mageia référencera le système Mageia nouvellement installé, ainsi que l’ESP
\EFI\mageia\grubx64.efi
chargeur d’amorçage,
peu importe ce que vous avez d’autre. Si vous avez plusieurs systèmes Mageia d’installés, le wiki Autres points (en) explique comment les séparer.
Installation d’une image
Sur du matériel concret
Sur le matériel pourvu du BIOS, modifiez la séquence d’initialisation du firmware pour permettre l’amorçage à partir du DVD ou de la clé USB d’installation préparé·e à cet effet. Pour du matériel pourvu de l’EFI, vous devrez peut-être faire de même, ou peut-être invoquer un menu de démarrage EFI qui permettra de démarrer à partir d’un DVD ou d’une clé USB amorçable. De la même façon.
Machines virtuelles (VMs)
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Installation virtuelle autonome
Si l’image Mageia offre la possibilité d’utiliser le mode « autonome » il faut d’abord l’essayer, sans pour autant devoir procéder à son installation. Installez-la ensuite à partir du menu de démarrage de la machine (ou directement depuis l’icône sur le bureau) et testez le système ainsi installé.
Vérification de la procédure d’installation
Essayez autant de variantes que possible. Si vous pouvez utiliser une langue autre que l’anglais, choisissez cette langue pour les essais. Elle révélera les passages non traduits, que vous devriez noter. La plupart des utilisateurs utiliseront l’anglais. Essayez les différents écrans de démarrage :
- Choix des touches de fonction
- Choix du menu
Sur chaque écran de configuration, explorez tous les boutons et les possibilités offertes, même si vous ne les utilisez pas. Notez les problèmes, les incohérences, les défauts. Si une installation (Classique) offre un choix d’environnement de bureau, idéalement, vous devriez l’installer plusieurs fois sur un ordinateur uniquement à la fois, puis l’installer avec l’ensemble du lot pour les tests d’utilisation et d’application. Ce serait extrêmement exigeant, donc plus réaliste, de s’en tenir aux choix entre un ou plusieurs environnements de bureau proposés, parce que d’autres images ISO (en mode autonome) sont spécifiques au bureau – Xfce, KDE ou Gnome – donc ils seront bien testés individuellement.
Vous constaterez que la première installation de chaque système que vous essayerez, en mode autonome ou classique, impliquera beaucoup d’exploration et de prise de notes. Les installations ultérieures seront plus rapides parce que vous connaîtrez déjà les pièges et toutes les options dont vous aurez besoin pour votre propre situation.
Si vous avez un système de gestion d’amorçage multiple, vous voudrez peut-être l’adapter pour inclure le système Mageia nouvellement installé avant de redémarrer la machine après l’installation. Si c’est le cas, utilisez Ctrl/Alt/Fn pour obtenir une console avec laquelle il est possible d’intervenir autant que nécessaire ; puis Ctrl/Alt/F1 pour revenir à l’écran d’installation final, puis redémarrer comme prévu.
Les lignes directrices relatives à l’installation : ce qu’il faut tester et signaler sur le PAD
- Pensez à préciser le type de media d’amorçage.
Comme nous l’avons constaté lors des essais préalables, certains médias fonctionnent différemment ou présentent des options distinctes lors de l’installation. Si vous signalez un support USB, un autre testeur sera, nous l’espérons, guidé à utiliser un support DVD.
- Indiquez le genre et la méthode d’installation :
UEFI ou CSM / legacy boot ?
Machine virtuelle (genre) ou matériel concret ?
Est-ce une installation proprement dite sur de nouvelles partitions (et quels types de partitions : ext3/4,
btrfs… etc) ?
Ou sur des partitions existantes à l’aide du partitionnement de disque personnalisé ?
(ou autre choix depuis l’installeur)
Avez-vous utilisé le programme d’installation en réseau à partir d’une image ISO locale sur un disque dur ou d’un miroir en ligne ?
Celles-ci présentent toutes des enjeux d’installation différents, de sorte que plus la variété des méthodes d’installation est grande, plus les chances de trouver des problèmes d’installation sont élevées. Quels sont Les enjeux ?
- Créer un rapport de dysfonctionnement (bug) si vous trouvez quelque chose.
- N’oubliez pas d’inclure votre méthode d’installation pour la version Classique.
Un seul ou plusieurs environnements de bureau sont installés.
S’agit-il d’une mise à niveau ?
Il a été démontré que l’installation de plusieurs environnements de bureau peut entraîner une défaillance de l’installation en raison d’un conflit de paquets, mais une seule installation d’environnement de bureau qui utilise ce même paquet s’installera sans incident. Mais malheureusement, le contraire est également vrai.
Vérifier le système installé
À nouveau, la première fois sera la plus ardue parce que vous aurez potentiellement tout à explorer et à essayer, découvrant ce qui fonctionne ou non. Notez tous les problèmes. Sur les installations ultérieures, vous aurez tendance à vous concentrer sur les problèmes connus pour voir s’ils existent toujours, en acceptant que ce qui fonctionnait avant fonctionne néanmoins. Ce qui n’exclut pas l’introduction de nouveaux défauts en cours de route.
Essayez autant que faire se peut, le plus d’applications possibles. Essayez au moins *de démarrer* chaque menu – il se peut que certains ne puissent le faire ! S’il y a un choix de bureau, essayez tous les environnements, du moins au début. Parfois, des problèmes d’application ou d’affichage surviennent sur un bureau mais pas sur un autre. Essayez toutes les applications audio et vidéo des médias locaux. Essayez Internet – son et vidéo inclus – avec tous les navigateurs installés.
Lignes de conduite sur ce qu’il faut tester et rapporter sur la PAD
- Gestionnaire de connexion
L’installation d’un environnement de bureau unique vérifiera également le bon fonctionnement des gestionnaires de connexion (sddm, GDM, LightDM… etc). L’installation multiple de bureaux inclut les différents gestionnaires de connexion, et celui qui sera utilisé peut être sélectionné dans le Centre de Contrôle de Mageia/démarrage/Configurer le gestionnaire de connexion.
Vérifier que le gestionnaire de connexion d’accueil fonctionne correctement.
Si vous le pouvez, vérifiez que la connexion automatique marche également.
- Vérifier le Centre de Contrôle de Mageia.
C’est une des choses qui distingue Mageia des autres Distributions. Lancez-le, depuis une console ou depuis le menu des applications si vous le souhaitez. Tous les bureaux virtuels devraient en avoir un, et aussi, dans le menu Mageia.
Vérifiez que tous les modules au minimum se lancent, et si vous avez les compétences, vérifier leur fonctionnement, par exemple la connectivité du réseau.
- Vérifier Mageia Welcome.
C’est la première chose qu’une nouvelle installation présente à l’utilisateur, et elle est présente sur de nombreuses distributions. Une trentaine de liens sont à vérifier, à la fois sur le web et sur le système. Vérifiez qu’au moins une application peut être installée. Pour ce faire, vous devez d’abord configurer les médias en ligne.
- Menu des applications Menu.
Il y a un grand nombre de raccourcis qui doivent être testés.
Essayez de lancer chacun d’entre eux. Ont-ils tous une icône ?
Vérifiez aussi, brièvement, les choses que la plupart des utilisateurs
sont susceptibles d’utiliser, par exemple
– Les navigateurs
– La suite bureautique LibreOffice
– Vérifier que les lecteurs audio émettent du son.
– Vérifier que les lecteurs multimédia lisent correctement les vidéos et ont du son.
– Vérifier que les logiciels de retouche d’images affichent normalement les images.
- Enfin, vérifiez que les boîtes de dialogue de Déconnexion/Éteindre/redémarrer/Suspendre fonctionnent comme prévu.
Lorsque vous faites état de ce qui est ci-dessus, la brièveté et la clarté sont essentielles. Les autres testeurs sont probablement peu disposés à lire les extraits de texte pour découvrir que vous n’avez rien trouvé d’anormal. D’un autre côté, si vous trouvez quelque chose qui ne va pas, une brève ligne avec un report de bug # est une bonne chose, par ex.
Le bureau Plasma montre l’ancien logo KDE pas le logo Plasma actuel #20647 |
indique le problème et le numéro de bogue.
Au cas où vous l’auriez raté :
- Ouvrez un rapport de dysfonctionnement, si vous trouvez quelque chose.
Si cela a préalablement été signalé, le triage vous le fera savoir.
Si vous ajoutez le bogue # au pad, les autres testeurs ajouteront une confirmation au bogue.
Cela aidera le développeur assigné à corriger le problème, l’assurance
qu’au moins deux utilisateurs ou plus ont rencontré le problème sur un matériel différent.
Gérer et évaluer les mises à niveau du système
Par exemple, de Mageia 5 à Mageia 6, en utilisant les DVD d’installation classique.
Préparation
Si vous utilisez Mageia régulièrement malgré tout, votre système habituel peut être utilisé comme base pour les essais de mise à niveau. Sinon, installez une version actuelle appropriée de Mageia téléchargée depuis le site public : la version « Installation classique » est la plus exigeante, ou à défaut un des Médias DVD Xfce, Plasma ou Gnome. Dans les deux cas, assurez-vous que le système est bien porté à la dernière version. Il s’agit d’une exigence normale pour la mise à niveau.
C’est également une bonne idée de supprimer le fichier initial d’installation report.bug.xz avant de commencer la mise à niveau, ou même avant de faire une copie de votre système. Si vous les supprimez avant de l’archiver, il vous suffit de le faire une seule fois, et non à chaque fois que vous les restaurez depuis l’archive. Ainsi, si un problème d’installation survient, il n’y a qu’un seul report.bug.xz. disponible à joindre à votre rapport de dysfonctionnement.
Ensuite, archivez-le comme ci-dessous.
Puisque vous allez faire plusieurs tests de mise à niveau, il est important maintenant de sauvegarder le système Mageia de base afin qu’il puisse être récupéré pour plusieurs tests de mise à niveau. Les utilisateurs de VM peuvent simplement copier la référence VM. Les utilisateurs de matériel concret auront besoin d’utiliser un logiciel comme PartClone qui copie une partition de disque dans un fichier là où vous avez de la place pour cela, et restaure la partition à partir de ce fichier. Ce processus de sauvegarde/restauration doit être effectué à partir d’un autre système en cours d’exécution, en tant que root, soit sur la même machine, soit sur le même CD de secours autonome. En utilisant PartClone sur la partition, par exemple sda3 formaté comme système de fichiers « extfs », la commande pour sauvegarder initialement le système de référence, Vous l’aurez devinée ?
# partclone_extfs -a -s /dev/sda3 -o /chemin/vers/NomDuFichier |
Avant chaque nouvel essai mise à niveau (ce n’est pas nécessaire la première fois), vous devez réinitialiser la partition du système de référence, par exemple sda3 sur l’ancienne version de Mageia, en tant que root à partir d’un autre système :
# partclone_extfs -r -s /chemin/vers/NomDuFichier -o /dev/sda3 |
Vérifier le processus de mise à niveau
Une fois que vous avez choisi l’option mise à niveau, suivez le processus – C’est beaucoup plus simple qu’une installation – Notez tous les problèmes que vous constatez.
Consulez aussi : Processus Assurance Qualité pour tester les mises à niveau (en)
Vérifier le système mis à niveau
Il vaut la peine de tester le nouveau Mageia aussi loin que possible, en respectant les consignes de test ci-dessus, en vérifiant que les choses continuent à fonctionner comme avant et qu’il n’y a pas de régression.
Enregistrer vos résultats
Chaque phase de pré-lancement a son propre tableau blanc interactif, appelé PAD, dont l’URL est donnée au moment de la publication. Ce PAD a des rubriques/sections prédéfinies pour toutes les variantes d’images ISO, regroupées de manière appropriée, Média « Live », « installation classique » et « réseau ». Les résultats des tests sont écrits dans la section pertinente à la variante que vous avez testée. Vous commencez toujours par cliquer comme invité dans le coin supérieur droit pour vous connecter (à moins que les scripts et l’adresse IP de l’utilisateur vous aient déjà reconnu) et recevoir une couleur pour vos commentaires. Lorsque vous définissez un nouvel utilisateur/couleur, faites en sorte qu’il soit aussi contrasté que possible par rapport aux autres.
Pour que les autres vous reconnaissent, veuillez ajouter votre pseudonyme/nom sous « Testeurs et autres utilisateurs » afin de simplifier les discussions sur les canaux, dans les réunions, etc.
Notez tous les défauts que vous trouvez pour l’installation, la mise à niveau ou l’utilisation, et tout ce que vous considérez comme particulièrement incommode, déroutant ou difficile.
Si vous trouvez un défaut défini qui nécessite d’être corrigé, ouvrez un bug sur Bugzilla à moins que quelqu’un ne l’ait déjà fait. Soyez attentifs à cela dans les résultats du test PAD, en particulier dans sa page d’archive, les messages en cours de la liste de diffusion, et dans Bugzilla lui-même. Notez que la base de données pour les tests d'images ISO est appelée Cauldron, qui est l’ensemble de travail de développement en cours ; Bugzilla en a besoin.
Habituellement, les tests de pré-version des des images ISO passent par un processus intensif et interactif de constructions successives ou d’écriture d’images ISO. Tandis que les testeurs communiquent leurs résultats via le pad, l’irc, la liste de diffusion et Bugzilla auprès des développeurs, les problèmes sont (ou tentent d’être) corrigés et l’équipe garde ses notes de travail à jour sur le pad. Pour être en mesure de distinguer entre les résultats des constructions successives, l’un des testeurs et/ou développeurs responsables se doit d’archiver les notes pour que chacun puisse s’y référer et effacer les données présentes sur le pad ainsi rendu prêt pour l’arrivée d’une nouvelle construction d’un ensemble d’images ISO, de sorte que les résultats de chaque nouvelle construction puissent être écrits à nouveau sur le pad. Ainsi, une constatation antérieure que les testeurs découvrent et qui n’a pas été corrigée dans une nouvelle version, peut être facilement copiée et collée d’une page d’archive à une page courante, afin d’éviter d’avoir à décrire un problème récurrent à chaque fois qu’il est trouvé.
Beaucoup de problèmes que vous rencontrez lors des tests sont plus des inconvénients que des défauts : cela fonctionne, mais de manière moins efficace que cela devrait l’être. Ou peut-être que vous êtes la seule personne à avoir un incident : est-ce vraiment le cas ? Le canal #mageia-qa est l’outil principal pour échanger des informations avec d’autres testeurs. La liste de diffusion est utile pour exprimer vos doutes. Les gens vous diront, a propos d'un problème, si vous devez ouvrir un bogue ou non. Il est également utile pour diffuser vos opinions générales sur les installations et les mises à niveau que vous essayez, et les problèmes que vous avez avec les procédures ou les manques en matière d’information. N’hésitez pas à dire ce que vous pensez. Cela peut donner lieu à une amélioration.
Maintenir un bloc-notes (pad) provisoire
Supposons que la construction actuellement testée soit M5B1, le bloc-notes aussi appelé riseup pad serait nommé comme : https://pad.riseup.net/p/mageia5beta1 et chaque nouvelle construction gardera les notes dans une page d’archivage associée, dans notre exemple : https://pad.riseup.net/p/mageia5beta1-archive
La procédure d’archivage est simple :
1. Allez à l’URL de l’archive (en changeant l’adresse, vous la créez ou vous y accédez si elle existe).
2. Copiez et collez toutes les données pour les iamges ISO qui sont remplacées par une nouvelle construction et notez-les dans l’archive. Ceci supprimera tous les codes de couleur et collera dans votre propre couleur. La vôtre n’est pas adaptée, alors sélectionnez la nouvelle couleur et changer l’apparence (avec l’icône circulaire colorée en haut à gauche).
3. Veuillez coller les données de chaque construction sur l’ancienne, en les séparant par une démarcation pour montrer qui est quoi. Le plus récent est donc en haut de la page.
Par la suite, si vous trouvez les mêmes remarques dans la construction X et la construction X+1, vous pouvez facilement copier et coller ces remarques dans les données de construction actuelles.
4. Maintenant le pad régulier est prêt pour la nouvelle construction, et toutes les données écrites peuvent être remplacées. Mais pour ne pas avoir à nettoyer chaque variable dans chaque ligne, un modèle vierge de ce bloc est disponible ici : https://wiki.mageia.org/en/File:M5b1-pad-template-v.20141030-1932.txt. Mais probablement plus facile à manipuler (tant qu’il dure) est celui-ci : https://pad.riseup.net/p/mageia-qaiso-template-keep. D’après l’info de riseup, il reste en place un an après le dernier changement.
Choses à essayer lorsque les difficultés surviennent
Cette section propose des commandes en console que vous pouvez utiliser dans différentes circonstances, ainsi que des fichiers spécifiques à regarder ou à capturer pour permettre le diagnostic du problème.
Le média d’installation/de mise à niveau ne démarre pas
Si possible, essayez-le sur une autre machine. Voyez à partir de la liste de diffusion et du PAD si d’autres personnes ont le même problème. Notez tout ce que vous voyez à l’écran. Si vous soupçonnez le support, plutôt que de simplement le réécrire, il est préférable de vérifier son intégrité comme décrit ci-dessous. Il est clair que si cette vérification est bonne, le problème est réel – signalez-le. Si le contrôle montre un défaut, jeter le DVD ou la clé USB (peut-être pas la clé USB, hein !) et en graver un autre ou écrire l’image ISO à nouveau.
Vérifier que le DVD d’installation est amorçable
A partir de votre système en activité, notez la taille du fichier de l’image ISO originale.
Diviser par 2048 pour obtenir le nombre de blocs, soit xxxxx.
Copiez ensuite le CD/DVD sur le disque (en partant du principe que le lecteur optique est /dev/sr0) :-
$ dd if=/dev/sr0 of=/destination/NomDuFichier bs=2048 count=xxxxx |
Si la commande affiche un nombre total d’octets erroné, le support est défectueux, bon à savoir. Si le nombre d’octets est OK, vérifiez la somme de contrôle du fichier (par ex. md5sum /Chemin/Vers/Copie.iso) et vérifiez le résultat par rapport à la somme de contrôle *.md5 donnée par l’image ISO d’origine.
Vérifier que la clé USB est amorçable
Au préalable la clé USB est crée.
Assurez-vous de prioriser la séquence de démarrage de type BIOS ou UEFI suivant le type de carte mère que vous avez sur la clé USB.
À cet instant vous pouvez démarrer votre PC, et, constater ou pas que le démarrage se fait depuis cette dernière.
Quelques options du noyau à essayer si vous pouvez éditer la ligne de commande à l’amorçage
- il pourrait s’agir d’un problème de carte graphique ou de pilote. Essayez d’ajouter l’option kernel xdriver=vesa
- une autre chose à faire : supprimer « splash silent » dans la ligne de commande pour que vous puissiez voir exactement où il se bloque.
- il y a encore des problèmes de synchronisation, donc vous pouvez aussi essayer d’ajouter « divider=10 »[ceci s’applique particulièrement aux installations avec VirtualBox, et apparemment à certaines machines i586 plus anciennes].
- vous pouvez aussi essayer d’enlever la partie « vga=788 » au cas où notre bootsplash est fautif de nouveau.
Parfois, le processus de démarrage échoue et émet un rapport d’erreur mais retombe sur un shell de débogage qui permet à l’utilisateur d’enquêter plus avant ou au moins d’enregistrer un fichier de débogage sur un support externe comme une clé USB. Ce shell donne accès à quelques commandes utiles telles que « ls », « mount » et « cp ».
Un exemple concret :
Le processus de démarrage quitte l’écran graphique et présente une ligne de commande après une série de messages d’erreur commençant par « hwdb.bin n’existe pas ». Cela pourrait aider les développeurs et les empaqueteurs d’avoir une copie du fichier rdsosreport.txt que le système écrit en RAM à un moment donné.
Branchez une clé USB et utilisez « ls dev/sd* » pour voir quels disques durs sont connectés et identifier votre clé. Choisir le dernier dans la liste : par exemple sdc1 s’il contient sda, sdb, sdc plus leurs partitions, puis créer un point de montage et y monter le périphérique ;
mkdir <LeRésultat> mount -t ext4 /dev/sdc1 <LeRésultat>
Votre type de système de fichiers est plus susceptible d’être DOS ou FAT32, auquel cas remplacez « ext4 » par « vfat ».
cp run/initramfs/rdsosreport.txt <LeRésultat>/… umount <LeRésultat>
L’installation n’est pas achevée
Cela dépend en grande partie de la rapidité avec laquelle il échoue, si quelque chose a déjà été écrit sur le disque, si vous pouvez accéder à une console de travail avec Ctrl/Alt/Fn, si le système est gelé. Si l’installation échoue de manière aléatoire, en particulier pendant la phase d’installation sur disque, suspectez le support et vérifiez-le comme dans « Vérifier un fichier amorçable… » ci-dessus.
Pour les images ISO classiques
Si vous pouvez permutter vers tty2 avec Ctrl/Alt/F2 :
- insérez une clé USB
- Saississez
bug
- lorsque le système est prêt, retirez le support d’installation et redémarrez avec Ctrl/Alt/Del
- compressez
report.bug
qui à été écrit sur la clé USB avec la commandexz report.bug
- annexez
report.bug.xz
à votre rapport de bogue et assignez-le à tv.
L’installation/mise à niveau est terminée, mais le redémarrage qui s’ensuit échoue
Encore une fois, ce que vous pouvez faire dépend de l’état d’avancement des choses : si le système se bloque, si vous pouvez obtenir une console fonctionnelle, etc. La section ci-dessus « Quelques options du noyau à essayer si vous pouvez éditer la ligne de commande de démarrage » peut faire avancer les choses.
Pour les images ISO classiques
- Récupérer
/root/drakx/report.bug.xz
ou/root/drakx/report.bug
- Dans le cas où vous auriez mis à jour : regardez la date, pour vous assurer que vous récupérez le bon fichier.
- utiliser un CD/DVD Live ou une installation de Mageia sur une autre partition si vous ne pouvez pas du tout vous connecter à Mageia nouvellement installé.
- Compressez-le si ce n’est pas déjà fait.
- Pour compresser saisissez
xz report.bug
dans une console (après s’être rendu dans le bon répertoire).
- Pour compresser saisissez
- Annexer
report.bug.xz
à votre rapport de bogue et assigner à tv
Redémarrer dans une console au lieu de l’écran de connexion graphique
Vérifiez d’abord si l’écran de connexion est sur un autre tty, en appuyant sur ctrl+alt+Fn (vous pouvez essayer les douze, mais c’est probablement sur F1 ou F2).
Si cela n’aide toujours pas : Que vous ayez fini en mode rescue ou en mode multi-utilisateur, vous pouvez toujours récupérer des journaux utiles.
En mode rescue (secours), on vous dira que vous devez entrer votre mot de passe root. En mode multi-utilisateur, vous pouvez vous connecter de manière normale, avec le nom d’utilisateur (pour cette fois utilisez « root ») + mot de passe.
Maintenant, saisissez :
journalctl -b > journalctl-b.txt
puis effectuez l’une des actions suivantes :
- (A FAIRE : ajouter comment monter une clé usb et y copier ce fichier, après avoir trouvé comment le faire.)
- Récupérez le fichier /root/journalctl-b.txt de cette partition à l’aide d’une partition fonctionnelle ou d’une image ISO autonome (live).
si vous n’êtes pas en mode rescue, mais que vous avez dû entrer un nom d’utilisateur + mot de passe, vous pouvez aussi essayer, en tant que root :
systemctl start dm.service
Pour voir si cela fait apparaître l’écran de connexion. Encore une fois, il peut venir sur un tty différent (les différents ctrl+alt+Fn) de celui où vous êtes maintenant.
Si ce fichier existe, il est utile de récupérer /var/log/Xorg.*.log* correspondant au démarrage manqué (regardez l’heure et la date du fichier pour voir si vous avez besoin de Xorg.0.log ou d’un autre fichier).